Selon le journal français Le Monde, des mandats d’arrêt internationaux ont été émis par un juge d’instruction français il y a quelques jours contre trois hauts responsables des services de renseignement syrien, dont Ali Mamlouk, l’actuel directeur du bureau de la sécurité nationale.
Les décisions du juge d’instruction ont été prises en conformité avec les réquisitions du parquet français, pour « complicité d’actes de tortures, complicité de disparitions forcées, complicité de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de délits de guerre ».
Il s’agit d’une première depuis le début de la guerre en Syrie en 2011.
Le parquet français se serait notamment basé sur les déclarations d’un photographe syrien se faisant appeler "César". Il prétend avoir servi dans la police militaire syrienne avant de fuir la Syrie en 2013 et de ramener avec lui une archive de 50 000 photos des prisons syriennes.